À l’occasion du mariage de son frère, Martial Costalamone fait 8 victimes : 5 morts, 2 blessés graves et 1 blessé léger. Au fur et à mesure du récit, on découvre Martial, Terence le pleu-pleu, et le village de Mortagne où s’affrontent depuis toujours deux clans : les scieurs et les vignerons. Une seule passion les unit tous : la chasse. Ils répètent d’ailleurs sans cesse : « Je suis né chasseur ! Je mourrai pas gibier ! ».
Le récit est transmis sans pathos et avec distance. Pour permettre cette distance, ce n’est pas Martial qui se trouve devant les spectateur·rice·s mais une citoyenne « enquêtrice-assistante-sociale- psychologue », bien décidée à questionner l’utilité et le fonctionnement de la justice. L’affaire Costalamone veut ouvrir un chemin vers une meilleure compréhension des mécanismes de la violence. Au spectacle s’ajoute une discussion philo avec les spectateur·rice·s pour questionner le rôle de la justice, avec l’aide d’un∙e personne ressource spécialiste en droit pénal ou criminologie.
Qui a la responsabilité du crime commis ? Comment le réparer ?
L'affaire Costalamone est une adaptation du roman Je mourrai pas gibier de Guillaume Guéraud.
Directement dans la continuité du spectacle, une discussion d'environ 50 min, sous forme de débat philo, est proposée aux adolescent∙e∙s. Elle est enrichie par la présence d’une personne ressource spécialisée dans le droit pénal ou le milieu carcéral.
© Pierre Exsteen
Interprétation (en alternance)
Amel Felloussia
Galia De Backer
Mise en scène et dramaturgie
Olivier Lenel
Création visuelle
Karin Vyncke
Accompagnement artistique et dramaturgique
Pierre-Paul Constant
Didier Poiteaux
Création sonore
Roxane Brunet
Voix Martial
Olivier Lenel
Voix Terence
Eric Poiteaux
Musique
Nicolas Arnould
Œuvre originale
Guillaume Guéraud
Une conception et production d’INTI Théâtre.
Avec le soutien de La Roseraie et de l’Observatoire International des Prisons.