Sweet Sixteen

Dunya est sur le point d’avoir 16 ans, un âge que sa grande soeur Dido n’a jamais atteint. En préparant son exposé sur le suicide, Dunya se plonge une dernière fois dans le journal intime de sa soeur avant de brûler tout ce qui la concerne. Après tout, à quoi peuvent bien servir les leçons de vie de quelqu’un qui ne voulait plus vivre ? C’est alors que Dido apparaît, offrant à Dunya l’occasion d’avoir une ultime discussion. Loin des retrouvailles lourdes et déprimantes auxquelles on pourrait s’attendre, ce dialogue plein de vie ne prend pas de détours pour aborder avec humour et tendresse les problèmes et questionnements de Dunya. Ceux d’une adolescente qui fait le deuil de sa sœur, tente ses premières expériences avec ses ami·e·s et vit son premier amour. En nous faisant entrer dans la tête de celle qui reste, qui « porte » le deuil, la pièce met en lumière la solitude dans laquelle les proches peuvent se retrouver après une perte ou un suicide, notamment à cause du malaise, des tabous qui entourent cet acte. 

 

Sweet Sixteen est un spectacle écrit pour être joué dans les classes. Cette forme bien particulière est une invitation à la réflexion sur le suicide chez les jeunes et le deuil. C’est une mise en lumière et un outil d’analyse de la manière dont le suicide d’une personne impacte fortement son environnement.